Plaidoyer

Protégeons notre droit à militer pour une mobilité populaire et durable

ou

Pourquoi faut-il libérer l’espace public des (publicités pour les) (gros) véhicules (électriques) ?

Pour une très large majorité de la population, le matraquage publicitaire est vécu comme une nuisance. La pub provoque répulsion et agacement. Elle est le carburant de l’économie consumériste et capitaliste qui détruit le vivant. Au niveau mondial, les entreprises y consacrent plus de 500 milliards de dollars par an. Ce chiffre à lui seul montre l’ampleur des enjeux et l’importance que les multinationales accordent à ce secteur.

Chaque jour, dans l’espace public, la publicité agresse citoyennes et citoyens qui n’ont aucun moyen de se soustraire à son emprise ni aucun droit de réponse. Chaque jour, sa nocivité affecte inconsciemment nos cerveaux. Et parmi toutes ces images imposées, un secteur en particulier s’acharne à coloniser nos esprits: l’industrie automobile. Elle nous présente la grosse voiture électrique comme la super héroïne de la cause climatique. En réalité, elle en est un symbole d’échec et d’entêtement à ne pas comprendre que l’écologie est avant tout un sujet profondément social et populaire.

 

Pour une très large majorité de la population, le matraquage publicitaire est vécu comme une nuisance. La pub provoque répulsion et agacement. Elle est le carburant de l’économie consumériste et capitaliste qui détruit le vivant. Au niveau mondial, les entreprises y consacrent plus de 500 milliards de dollars par an. Ce chiffre à lui seul montre l’ampleur des enjeux et l’importance que les multinationales accordent à ce secteur.

Chaque jour, dans l’espace public, la publicité agresse citoyennes et citoyens qui n’ont aucun moyen de se soustraire à son emprise ni aucun droit de réponse. Chaque jour, sa nocivité affecte inconsciemment nos cerveaux. Et parmi toutes ces images imposées, un secteur en particulier s’acharne à coloniser nos esprits: l’industrie automobile. Elle nous présente la grosse voiture électrique comme la super héroïne de la cause climatique. En réalité, elle en est un symbole d’échec et d’entêtement à ne pas comprendre que l’écologie est avant tout un sujet profondément social et populaire.

 

La grosse voiture électrique individuelle est l’exemple par excellence de ce débat raté sur la manière de réduire concrètement notre dépendance aux énergies tout en veillant au bien-être de la collectivité. La restriction de son accès par des prix surélevés conduit notre société vers une gentrification de la mobilité. Mais au final, les maux persistent: extractivisme, productivisme, pollution et dogme de la croissance infinie dans un monde fini…

Face à ce fléau, nous militons depuis longtemps à travers diverses démarches: organisation en collectif, pétitions, interpellations politiques, interviews et débats médiatiques, sensibilisation de terrain, coordination nationale et rencontres internationales, actions directes citoyennes non violentes,… Pourtant, rien n’y fait: les lignes ne bougent pas ou très peu… Alors oui, pour certains, prendre les armes de l’adversaire –deux affiches- et les retourner contre lui, cela nous parait être juste et proportionné. C’est le droit à la légitime défense.

Cette course tête baissée, pour basculer d’un modèle thermique délétère à son homologue électrique, traduit très clairement la volonté de la classe dominante de confisquer le débat en ne l’abordant qu’en termes financiers, d’évolutions techniques et de culpabilisations individuelles. C’est cette violence de classe, sous prétexte environnemental, que nous dénonçons avec force et contre laquelle nous recommandons d’agir.

Agissons pour changer de paradigme. Il nous faut repenser la mobilité dans l’intérêt de la collectivité et du vivant: développer du transport en commun de qualité et réduire la taille du parc automobile, rediriger les subventions des véhicules individuels vers du collectif, produire des voitures plus légères, plus sobres,…. Il nous faut aussi repenser notre manière d’habiter le monde, notamment dans l’aménagement du territoire, pour réduire les distances du quotidien et se libérer plus facilement de la voiture. Il est temps de vivre notre vision du monde: celle où il existe un futur qui nous sourit, à nous et aux générations à venir.

Pour réconcilier l’écologie, le social et la démocratie, il est donc urgent de libérer l’espace de toutes ces publicités pour des voitures et d’en dénoncer leurs messages subliminaux qui polluent notre imaginaire…

La grosse voiture électrique individuelle est l’exemple par excellence de ce débat raté sur la manière de réduire concrètement notre dépendance aux énergies tout en veillant au bien-être de la collectivité. La restriction de son accès par des prix surélevés conduit notre société vers une gentrification de la mobilité. Mais au final, les maux persistent: extractivisme, productivisme, pollution et dogme de la croissance infinie dans un monde fini…

Face à ce fléau, nous militons depuis longtemps à travers diverses démarches: organisation en collectif, pétitions, interpellations politiques, interviews et débats médiatiques, sensibilisation de terrain, coordination nationale et rencontres internationales, actions directes citoyennes non violentes,… Pourtant, rien n’y fait: les lignes ne bougent pas ou très peu… Alors oui, pour certains, prendre les armes de l’adversaire –deux affiches- et les retourner contre lui, cela nous parait être juste et proportionné. C’est le droit à la légitime défense.

Cette course tête baissée, pour basculer d’un modèle thermique délétère à son homologue électrique, traduit très clairement la volonté de la classe dominante de confisquer le débat en ne l’abordant qu’en termes financiers, d’évolutions techniques et de culpabilisations individuelles. C’est cette violence de classe, sous prétexte environnemental, que nous dénonçons avec force et contre laquelle nous recommandons d’agir.

Agissons pour changer de paradigme. Il nous faut repenser la mobilité dans l’intérêt de la collectivité et du vivant: développer du transport en commun de qualité et réduire la taille du parc automobile, rediriger les subventions des véhicules individuels vers du collectif, produire des voitures plus légères, plus sobres,…. Il nous faut aussi repenser notre manière d’habiter le monde, notamment dans l’aménagement du territoire, pour réduire les distances du quotidien et se libérer plus facilement de la voiture. Il est temps de vivre notre vision du monde: celle où il existe un futur qui nous sourit, à nous et aux générations à venir.

Pour réconcilier l’écologie, le social et la démocratie, il est donc urgent de libérer l’espace de toutes ces publicités pour des voitures et d’en dénoncer leurs messages subliminaux qui polluent notre imaginaire…

Qui sommes-nous?

Nous sommes trois personnes actives depuis de nombreuses années dans divers collectifs liégeois.

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